22 mars 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Catherine Mavrikakis, « Conclusion. Pour ou contre une médiologie de l’affect », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10.4000/books.pum.9159
Les médias sont devenus dans notre société l’objet systématique de la haine des intellectuels. Dans les milieux de la grande culture, il est presque impossible de ne pas percevoir la télévision ou Internet comme facteurs d’aliénation fulgurante de la pensée et d’abrutissement instantané des masses. Ouvrir son téléviseur conduit tout droit à l’asservissement, voire à l’anéantissement de l’esprit critique. La réflexion s’éteint, disjoncte dès que le doigt appuie sur le on de la télécommande. Il...