27 février 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Frédéric Prot, « La biologie moderne et la querelle autour des « raisons séminales » de saint Augustin : le cas des Desengaños filosóficos (1737) de Juan de Nájera », Presses universitaires du Midi, ID : 10.4000/books.pumi.3569
Il est bien difficile au philosophe de s’exercer à la philosophie biologique sans risquer de compromettre les biologistes qu’il utilise ou qu’il cite. Une biologie utilisée par un philosophe n’est-ce pas déjà une biologie philosophique donc fantaisiste ? Mais serait-il possible, sans la rendre suspecte, de demander à la biologie l’occasion, sinon la permission, de repenser ou de rectifier des concepts philosophiques fondamentaux, tels que celui de vie ? Aussi Georges Canguilhem juge-t-il bon ...