19 novembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Christophe Martin, « Suzanne à contretemps ou l’hystérie de la simultanéité », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.10688
« Le monde commence et finit sans cesse. Il est à chaque instant à son commencement et à sa fin. Il n’en a jamais eu d’autre et n’en aura jamais d’autre. » La conception diderotienne du temps répugne, on le sait, à l’idée de commencement. Profondément antilinéraire, le temps diderotien valorise, à l’inverse, l’idée de coexistence simultanée des contraires, jusqu’en certaines directions qui ne sont pas sans annoncer l’expérience fameuse de Schrödinger sur ce chat se retrouvant dans la situatio...