9 décembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Christiane Villain-Gandossi, « Giovani di lingua, drogmans auprès du baile de Venise et la Porte ottomane au XVIe siècle », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.14532
À la fin du xve siècle, un Vénitien de culture moyenne ne peut guère se faire une idée de la jeune nation turque, gens scythica. C’est incidemment qu’Andrea Dandolo, un siècle et demi auparavant, avait mentionné l’existence de cette peuplade des steppes désolées d’Asie. Après la paix de 1503, « les Vénitiens qui ne redoutent aucune autre puissance chrétienne ont peur de la puissance du Turc, parce qu’en vérité le Seigneur Turc peut commander à l’État vénitien ». Quelques années plus tard, les...