17 décembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Perle Abbrugiati, « Des insomnies ponctuées de soleil », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.21179
Nous connaissons les obscurités de Tabucchi : les atmosphères sombres de Nocturne indien, les ambiances obscures du Fil de l’horizon, les pièces ténébreuses de L’Ange noir… Nous connaissons aussi ses lumières aveuglantes : l’après-midi dans Lisbonne de Requiem, le soleil impitoyable des Açores de Porto Pim, la lumière blanche, méditerranéenne et montalienne, de Un billet au milieu de la mer… Mais le Tabucchi que je préfère est celui de la pénombre. Que ce soit celle d’intérieurs aux lumières ...