Scène et hors scène : jeux entre l’Ici et l’Ailleurs dans quelques comedias de Luis Vélez de Guevara

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17 décembre 2020

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Lasserre Dempure Odile, « Scène et hors scène : jeux entre l’Ici et l’Ailleurs dans quelques comedias de Luis Vélez de Guevara », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.21312


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À travers l’examen de quelques unes des relations multiples qui peuvent unir scène et hors scène dans le théâtre de Luis Vélez de Guevara (1578-1644), nous tentons d’explorer dans ce travail certains des jeux entre l’ici et l’Ailleurs élaborés par l’écriture dramatique de cet homme de théâtre célébré par les plus grands artistes de son temps (Cervantès, Lope de Vega, Quevedo, Calderón…), qui fut poète de Cour et auteur à grands succès. Particulièrement attentif à la mise en scène de ses textes, Luis Vélez de Guevara a légué un théâtre exceptionnellement riche, dans le contexte de la production dramatique contemporaine, en didascalies, caractéristique dont témoignent les manuscrits holographes eux-mêmes et que la critique s’accorde à remarquer. En nous intéressant aux recours scénographiques sur lesquels ces jeux se construisent, aux fonctions dramatiques qui leur sont dévolues, ainsi qu’au réseau de sens qui les sous tend, nous essayions de proposer une approche de la représentation de l’Ailleurs dans quelques comedias de Luis Vélez de Guevara. Fruit de la collaboration de trois dramaturges, La Baltasara (1634), dont la première jornada fut écrite par Luis Vélez de Guevara, permet de mettre en lumière un premier jeu basé sur l’inversion, la décentration, la diffraction, jeu qui achemine la pièce vers une confusion entre scène et hors scène allant jusqu’à vider de son sens la notion même d’ici ou d’ailleurs. La luna de la sierra (1615-1616 ?), qui met en spectacle une lente insinuation du hors scène sur la scène, donne ensuite lieu à un examen des principes d’oscillation et de binarité qui régissent la dialectique de l’ici et de l’Ailleurs mise en scène dans cette comedia. Enfin, une exploration de La nueva ira de Dios (1628) et de Los hijos de la barbuda (1608) s’attache à mettre en relief une transformation de l’ici et de l’Ailleurs en figures ennemies dont l’affrontement est porté par un jeu d’opposition entre scène et hors scène.

Basándose en el examen de unos de los múltiples vínculos que entre espacio escénico y espacio extra escénico va tejiendo el teatro de Luis Vélez de Guevara (1578 ?-1644), este trabajo intenta explorar algunos de los juegos entre el « aquí » y el « allí » elaborados por la escritura dramática de un hombre de teatro celebrado por los mayores artistas de su tiempo (Cervantes, Lope de Vega, Quevedo, Calderón...), y que también fue poeta de Corte y escritor de comedias de mucho éxito popular. Luis Vélez de Guevara, particularmente atento a la puesta en escena de sus textos, ha legado un teatro excepcionalmente rico, dentro del contexto de la producción dramática contemporánea, en didascalías, característica suya que tanto se ve atestiguada por los manuscritos hológrafos como por las opiniones concordantes que al respecto pudo formular la crítica. Prestándoles atención especial a los recursos escenográficos sobre los cuales se van construyendo esos juegos, a las funciones dramáticas que vienen a cobrar, así como a la red de significados subyacente, intentamos proponer un enfoque de la representación del « Ailleurs » en algunas comedias de Luis Vélez de Guevara. Fruto de la colaboración de tres dramaturgos, La Baltasara (1634), cuya primera jornada fue escrita por Luis Vélez de Guevara, permite poner de realce un primer juego basado en la inversión, la dispersión, la difracción, un juego que encamina la comedia hacia una confusión entre lo que pasa en el escenario y fuera del escenario, confusión que acaba quitándole sentido a la misma noción de « aquí » o de « allí, en otro lugar ». A continuación, La luna de la sierra (1615-1616 ?), que ofrece el espectáculo de una lenta invasión del escenario por el espacio exterior a la escena, permite examinar los principios de oscilación y de sistema binario que rigen la dialéctica del « aquí » y del « allí » que da a ver dicha comedia. Finalmente, una exploración de La nueva ira de Dios (1628) y de Los hijos de la barbuda (1608) se dedica a poner de relieve una transformación del « aquí » y del « allí » en figuras de la enemistad cuyo enfrentamiento descansa en un juego de oposición entre escena y espacio exterior a la escena.

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