17 janvier 2014
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Annie Combes, « Comme un rêve de pierre : l’imaginaire de la sculpture dans le portrait médiéval », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.2272
« Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre » : ainsi parle la beauté dans un sonnet de Baudelaire, affirmant aussi : « Je hais le mouvement qui déplace les lignes ». De telles paroles pourraient être celles de la Beauté au Moyen Âge, du moins telle qu’elle se manifeste dans certains portraits romanesques, où la perfection de la créature implique presque toujours la fixité des traits et l’inertie du corps. Cet aspect statique s’inscrit dans un scénario conventionnel selon lequel Natu...