Less is more, ou la « grandeur du petit »

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17 juin 2021

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Michel Marchesnay, « Less is more, ou la « grandeur du petit » », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.30143


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Dans la société comme dans l’économie française, la petite entreprise a traditionnellement souffert d’un déficit de légitimité. Ainsi, au cours des Trente Glorieuses (1945- 1975), la priorité fut donnée à la concentration, au nom des économies d’échelle. La petite entreprise a été assimilée à l’artisanat et au petit commerce, entre le prolétariat et la petite bourgeoisie, alors que la grande bourgeoisie, installée dans le négoce, la finance et la grande industrie, a fini par acquérir une position sociale dominante. Néanmoins, après les années 1980, la nouvelle économie n’a cessé de favoriser le développement économique et social des entreprises de très petite taille, en arguant des avantages de la petite taille.

In both French economy and society, small business has commonly suffered from a lack of legitimacy. The concentration policy was prioritised during the “thirty Glorious years” (1945-1975), due to the quest of scale economies. The small firm was confused with craft activities and small retailing, between proletariat and “petite bourgeoisie”, whilst the “high bourgeoisie”, installed in trade, finance and big industry, achieved to acquire a dominant social position. However, since the Eighties, the new economy has increasingly entailed the both economic and social development of smaller size enterprises, arguing from small size advantages.

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