17 janvier 2014
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Francis Dubost, « De quelques chevaux extraordinaires dans le récit médiéval : esquisse d’une configuration imaginaire », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.3328
Les premiers bestiaires du Moyen Age roman ont ignoré le cheval. Probablement parce qu’ils ne s’intéressaient pas du tout à la réalité des animaux dont ils prétendaient cependant saisir la “nature”. Ils ne faisaient aucune distinction entre animaux réels et animaux fabuleux. Pierre de Beauvais traite du phénix entre l’aigle et la huppe, quant à la licorne (qui n’a pas encore un corps de cheval, mais plutôt celui d’un petit bouc), elle apparaît entre le renard et le castor. Selon le titre-prog...