17 juin 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Karine Lambert, « Conclusion », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.35063
Les libertines, les voleuses de pain étaient presque toujours des femmes seules ou en rupture familiale, des mendiantes ou des servantes sans emploi. Par ailleurs, les veuves, les orphelines, ainsi que les femmes abandonnées subsistaient à la limite de la délinquance, tant il est vrai qu’un individu isolé ne pouvait survivre longtemps à l’âge classique. Il reste que le modèle littéraire de La paysanne pervertie, de la Gavotte esseulée, dépourvue de formation professionnelle, souvent privée d’...