14 mai 2014
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Alain Corbellari, « Lascive Phyllis », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.4199
Lorsque, vers 1235, Henri d’Andeli rédige Le Lai d’Aristote, la littérature cléricale s’appuie déjà depuis longtemps sur des traditions topiques et rhétoriques éprouvées. On a ainsi pu retrouver dans son lai l’influence des fameux « débats du clerc et du chevalier », des débats d’école sur les paradigmes de l’enseignement universitaire et naturellement d’une misogynie sans doute immémoriale mais plus volontiers prêtée aux clercs qu’à n’importe quel autre ordre de la société. Par contre, Henri...