Le thème de la « prise de ville » dans l’Harmonie du Monde de François Georges de Venise

Fiche du document

Date

7 juillet 2017

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Myriam Jacquemier, « Le thème de la « prise de ville » dans l’Harmonie du Monde de François Georges de Venise », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.5687


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En It

L’Hymne De Harmonia Mundi, écrit en prose latine par le Frère minime Francesco Giorgio Veneto dans les années 1515-1520, et publié une première fois à Venise en 1525 (la seule traduction française jusqu’à présent est celle de Guy Le Fèvre de la Boderie en 1578 chez Jean Macé) a retenu notre attention car il symbolise, en trois Cantiques, eux-mêmes divisés en Tonus et Concentus puis en Modulus, un cheminement initiatique qui doit conduire le lecteur-impétrant, sur les pas de l’auteur-myste, à l’harmonie de la contemplation mystique. La rhétorique franciscaine du Vénitien convoque un certain nombre de procédés stylistiques, dont le vocabulaire métaphorique de la musique, pour traduire, sur un mode performatif, la progression intellectuelle, morale, anagogique que mime le texte. Le thème de la « prise de ville » est d’autant plus pertinent que la contemplation finale, dans les derniers Motets du dernier Cantique, fait apparaître la Vision de la Jérusalem Céleste. Le registre guerrier du siège et de la lutte est donc au service de ce combat que l’auteur mène contre les forces de la Dissonance et de la Dissension.

The Hymn De Harmonia Mundi, written in Latin prose by the Minim Friar Francesco Giorgio Veneto between 1515 and 1520 and published in Venice in 1525 (whose only French translation so far is that of Guy Le Fèvre de la Boderie, published by Jean Macé in 1578) has retained our attention because it symbolizes, in three Canticles, themselves split up into Tonus and Concentus then in Modulus, an initiatory path leading the reader-and-applicant, in the footsteps of the “myste” author, to the harmony of mystic contemplation. The Franciscan rhetoric of the Venetian calls up a whole range of stylistic means, among them musical metaphors to translate in a performing way the intellectual and moral progression of the text. The town capture is all the more appropriate since the final contemplation, in the final Motets of the last Canticle, displays a Vision of the Celestial Jerusalem. The warfare side of the siege and struggle illustrates the author’s fight against the forces of Dissonance and Dissension.

L’Inno De Harmonia Mundi, scritto in prosa latina dal Frate minore Francesco Giorgio Veneto negli anni 1515-1520, e edito per la prima volta a Venezia nel 1525 (finora l’unica traduzione francese esistente è quella di Guy Le Fèvre de la Boderie pubblicata nel 1578 presso Jean Macé), ha attirato la nostra attenzione perché simboleggia in tre Cantici, a loro volta suddivisi in Tonus e Concentus poi in Modulus, un percorso iniziatico che deve condurre il lettore-impetrante, che segue il passi dell’autore-“mistagogo”, all’armonia della contemplazione mistica. La retorica francescana del Veneziano convoca un certo numero di procedimenti stilistici tra cui figura il lessico metaforico musicale, per tradurre, in modo performativo, la progressione intellecttuale, morale, anagogica che il testo mima. Il tema della “presa della città” è tanto piú pertinente in quanto la contemplazione finale, negli ultimi Mottestti dell’utltimo Cantico, fa apparire la Visione della Gerusalemme Celeste. Il registro guerriero dell’assedio e della lotta è quindi al servizio di questo combattimento che l’autore conduce contre le forze della Dissonanza e della Dissensione.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en