7 août 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Thierry Pécout, « Confessus fuit et recognovit in veritate se tenere », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.7141
Après la présentation initiale que nous avions proposée dans « Les actes de reconnaissances provençaux des XIIIe-XIVe siècles : une source pour l’histoire du pouvoir seigneurial », Taviani H. et Carozzi C. (éd.), Le médiéviste devant ses sources. Questions et méthodes, Aix-en-Provence, PUP, 2004, p. 271-312, et dans sa continuité, il s’agit ici de proposer l’étude d’un cas précis en examinant un registre de reconnaissances prêtées en faveur des héritiers du seigneur de Varages (Var), la famille des Oraison, en 1346. L’examen de la procédure de la reconnaissance, du travail d’élaboration du registre par le notaire, du rituel social qu’elle suppose et qu’une reconstitution de ses diverses phases permet d’appréhender, débouche sur le constat d’un discours d’ordre idéologique, sur une tentative de compréhension du système complexe de la coseigneurie, de la position et des ressources de l’aristocratie. Une édition critique d’une partie de ce registre est également proposée.