Teresa dans les interstices du pouvoir

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28 septembre 2017

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Samantha Faubert, « Teresa dans les interstices du pouvoir », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.7663


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L’écriture dramatique de Griselda Gambaro (1928), grande figure du théâtre indépendant argentin depuis les années 1960, est liée à la contestation. Dramaturgie née d’un vécu imposé par des régimes hautement répressifs, on ressent dans la littérature gambarienne le désir de négation de cette hétéronomie, la nécessité du dépassement par l’étude des rouages du système, des fondements mêmes de cette rhétorique du pouvoir qui règne par la disparition, l’effacement de l’autre dans sa différence. L’exploration des questions de l’arbitraire du pouvoir et de la relation bourreau-victime conduit à la représentation du subordonné, de l’opprimé et du réprimé. Le théâtre est le lieu de mise en abyme de cette représentation. Ainsi, l’apparition de la femme est une image à l’intérieur d’elle-même : on passe par la femme en tant que métaphore de l’être exploité pour glisser vers le questionnement des fondements de l’être et de son destin tragique. Les images et situations des personnages gravitent autour du motif central du corps : maladie, mutilation, viol, prostitution, famine, danse, vêtement et séduction.

La escritura dramática de Griselda Gambaro (1928) – gran figura del teatro argentino independiente desde los años 60 – está ligada a la contestación. Dramaturgia nacida de una vivencia impuesta por regímenes altamente represivos, se resiente en la literatura de Gambaro el deseo de negación de esa heteronimia, la necesidad de la superación por el estudio de los mecanismos del sistema, de los fundamentos mismos de esa retórica del poder que reina por la desaparición, el ocultamiento del otro en su diferencia. La exploración de las cuestiones de lo arbitrario del poder y de la relación victimario – víctima conduce a la representación del subordinado, del oprimido y del reprimido. El teatro es el espacio de la « mise en abyme » de esta representación. Así, la aparición de la mujer es una imagen en el interior de ella misma, se pasa por la mujer en tanto que metáfora del ser explotado para orientarse hacia el cuestionamiento de los fundamentos del ser y de su destino trágico. Las imágenes y situaciones de los personajes gravitan alrededor del motivo central del cuerpo: enfermedad, mutilación, violación, prostitución, hambruna, danza, vestimenta y seducción.

Since the 1960s, Griselda Gambaro has been one of Argentina’s prominent playwrights. Her work explores the questions of the arbitrariness of power and the relationships between victimizers and victims. In Gambaro’s plays, women are typically portrayed as subjected to oppression and violence. Of particular interest is how Gambaro’s plays construct the notion of “feminine” by positing it on the margins of power. Sucede lo que pasa (1975) provides an example of how of the female body is embedded in the play’s dramatic effects so as to become a site of resistance to oppression.

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