Natures’s Bastards : Flower Power in Bohemia

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18 décembre 2014

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Richard Wilson, « Natures’s Bastards : Flower Power in Bohemia », Presses universitaires de Paris Ouest, ID : 10.4000/books.pupo.2269


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La première référence connue à Shakespeare est l’accusation de plagiat que Robert Greene prononça contre lui sur son lit de mort. Cet article relit l’épisode à la lumière de travaux qui font de Greene le premier écrivain professionnel, préoccupé de paternité littéraire et de propriété intellectuelle, soucieux de ne pas voir l’intention auctoriale abâtardie sous la plume d’un autre, dans une culture qui ignorait encore le copyright mais que troublait déjà la question de l’auteur. Il suggère que le conflit entre les deux hommes trouve son épilogue dans Le Conte d’hiver, histoire de jalousie, de diffamation et de paternité contestée, que Shakespeare emprunte encore à Greene. Le colporteur Autolycus, qui fait commerce d’une littérature de seconde main où l’on parle de progéniture monstrueuse, invite à déplacer dans le domaine de l’écriture les inquiétudes qui s’expriment dans le champ de la filiation, et à interroger ensemble reproduction sexuelle et textuelle.

This paper revisits Greene’s deathbed slur on Shakespeare, with its implicit charge of plagiarism, in the light of the recent reappraisal of Greene as Elizabethan England’s first professional writer. Greene’s paranoid attack on “the upstart crow, beautified with our feathers” stems from a sense of “proprietary protection” offended by the bastardization of authorial intention. The long drawn battle between poet and player over intellectual property and author’s rights finds its epilogue in The Winter’s Tale, a story about slander and illegitimacy, which Shakespeare again pilfered from Greene. There the pedlar Autolycus, a bastard who cheerfully traffics in stolen “sheets” and second-hand narration, definitely shatters the dream of creative purity, and extends Leontes’concern with legitimate parenting and true “copy” to the field of printing and publishing.

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