20 mai 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Ivan Herard, « Constance des belles endormies. D’une érotographie rohmérienne », Presses universitaires de Paris Ouest, ID : 10.4000/books.pupo.23800
Éric Rohmer est toujours apparu comme un cinéaste discret, notamment secret quant à sa vie privée. C’est assez logiquement qu’il s’est peu exprimé sur l’érotisme pourtant très présent dans ses films, allant même, en mai 1993, jusqu’à les tenir pour « peu sensuels ». L’auteur des Contes moraux a déclaré par la suite, à propos de son ultime long-métrage Les Amours d’Astrée et de Céladon (2007) : […] s’il y a quelques passages avec une voix off (narrateur), ce sont les passages plus ou moins éro...