9 juillet 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Gérard Farasse, « Vies croisées », Presses universitaires de Paris Ouest, ID : 10.4000/books.pupo.2485
Ce n’est ni pour sa liberté d’allure ni pour la saveur de son style que j’apprécie Colette : c’est à cause du Capitaine. De Sido, l’on parle trop et on en vient à oublier ce dernier, à qui sa femme porte ombrage. Colette elle-même ne l’a rencontré que fort tard, car Il faut du temps à l’absent, observe-t-elle, pour prendre sa vraie forme en nous. Il meurt, – il mûrit, il se fixe. « C’est donc toi ? Enfin Je ne t’avais pas compris. » Il n’est jamais trop tard, poursuit-elle, puisque j’ai pénét...