Déclinaisons de la voie

Fiche du document

Date

15 janvier 2021

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

voie de communication

Citer ce document

Michel Adroher et al., « Déclinaisons de la voie », Presses universitaires de Perpignan, ID : 10.4000/books.pupvd.25117


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

L’ouvrage présente la synthèse de deux années de travaux menés par les membres du VECT-Mare Nostrum (“Voyages, Échanges, Confrontations, Transformations”), groupe de recherche pluridisciplinaire de l’Université de Perpignan-Via Domitia. Reliant les domaines de l’imaginaire, de la littérature et de l’épistémologie, les treize études réunies ici confrontent les réflexions de spécialistes de divers domaines (lettres classiques, lettres modernes, études médiévales, philosophie, études anglo-américaines, études irlandaises) sur le thème de la voie et de ses aléas, sous la triple forme de l’avoiement (la mise en route), de dévoiement (le fait de changer de voie, de s’écarter de l’itinéraire) et du fourvoiement (le fait de quitter toute voie). L’ouvrage s’ouvre sur une prise de repères qui place les usages de l’image de la voie dans une perspective épistémologique et souligne le biais « spatialisant » des habitudes de pensée dominantes, de tradition aristotélicienne. Elle présente trois types de conceptions de la voie, respectivement attachées aux traditions aristotélo-thomiste (la voie selon sa fin), épicurienne (la voie selon son origine) et à la pensée chinoise pré-bouddhiste, dans laquelle la voie ne se définit ni selon un début ni selon une fin mais ne se comprend qu’en fonction du trajet lui-même. Ainsi, de manière largement diachronique, l’analyse de diverses conceptions et modalités de la voie et du voyage opère une mise en perspective philosophique, historique et littéraire nouvelle et donne à percevoir des dimensions subtiles du triptyque de l’avoiement, du dévoiement et du fourvoiement depuis l’antiquité. Épicure et Lucrèce posaient la déclinaison comme source de toute création : dans l’évolution de son imaginaire et par le déplacement des valeurs de l’avoiement, du dévoiement et du fourvoiement, la littérature occidentale a su donner toute sa place à ce principe vital.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en