8 février 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Claude-Gilbert Dubois, « Les voiles de Poppée : Une dialectique du découvrement et du recouvrement du corps féminin au XVIe siècle », Presses universitaires de Perpignan, ID : 10.4000/books.pupvd.28104
Corps féminin, qui tant es tendre.... », disait le poète des neiges d’antan. Il suffit d’un presque rien et d’un je ne sais quoi pour que cette tendresse, élogieusement évoquée par Villon, se transforme en mollesse et devienne une faiblesse congénitale de la chair féminine. Ce presque rien, ce je ne sais quoi, c’est seulement cette petite peur, cette petite vérité, que « périssable est toute chose née ». Un stéréotype fantasmagorique du corps féminin, qui vaut aussi pour le corps des hommes, ...