12 mars 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Sophie Rabau, « Amoureux du discours : potinage et philologie », Presses universitaires de Perpignan, ID : 10.4000/books.pupvd.30907
Rien de mieux qu’un potin pour commencer à discourir du potin. Potinons, donc. Je tiens de source sûre qu’un jeune professeur désargenté donna, voici quelques années, des répétitions de français à un lycéen besogneux dont la mère – ici commence le potin – travaillait dans un centre de recherche consacré à l’étude des manuscrits et autres brouillons d’écrivains. Or, comme le maître et son élève peinaient sur quelque page de Zola (peut-être était-ce du Flaubert), l’adolescent interrompit brusqu...