Tourisme international, « développement durable », et cosmovision des peuples autochtones

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15 janvier 2021

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Anne-Sophie Lambert, « Tourisme international, « développement durable », et cosmovision des peuples autochtones », Presses universitaires de Perpignan, ID : 10.4000/books.pupvd.34339


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Promu dans les années 1960 comme facteur « du développement » par les organisations internationales telles que l’Organisation mondiale du tourisme, le fonds monétaire international, la Banque mondiale, légitimé dans les années 1970 par des fondements humanistes et environnementaux, puis plus récemment comme « équitable, responsable et durable », ou décliné sous diverses formes comme l’écotourisme, le développement du tourisme international, source importante de devises étrangères pour les « pays en voie de développement », n’en reste pas moins le reflet d’une réalité insidieuse moins évoquée : celle des déséquilibres sociaux, économiques, culturels et environnementaux qu’il suscite à l’égard de ceux que l’on appelle dans le vocable français « peuples autochtones ». La spécificité de ce ces peuples a été reconnue et fait l’objet depuis quelques années d’une attention grandissante au niveau international : malgré une grande diversité culturelle, politique, économique et sociale selon les continents, ils partagent une même relation à leur « terre » ou au « territoire » tout à fait singulière, qu’on appelle dans une acception plus large « cosmovision ». Cette communication vise dans un premier temps à approfondir les visions du monde différentes voire contradictoires que sous-tendent l’expansion actuelle du tourisme international et le mode de vie de ces peuples puis fait état des atteintes faites à leurs droits fondamentaux dans ce contexte. Elle s’interroge ensuite sur des expériences positives existant essentiellement au niveau local, ou national, basées sur des principes de cogestion avec les peuples autochtones ou d’autogestion, mais qui renvoient à la responsabilité du tourisme international.

Promovido en los años sesenta como un factor de ’’desarrollo" por las organizaciones internacionales tales como la Organización Mundial del Turismo, el Fondo Monetario Internacional, el Banco Mundial, legitimado en los años setenta por los fundamentos humanistas y medio ambientales, y mas recientemente nombrado como "equitable, responsable y duradero", o presentado en diversas formas como el econturismo, el desarrollo del turismo internacional, importante Las particularidades de estos pueblos han sido reconocidas y son el objeto, desde hace ya varios años, de una fuerte atención a nivel internacional: a pesar de una gran diversidad cultural, política, económica y social según se trate de los diferentes continentes, estos pueblos comparten una relación a su "tierra" o a su "territorio" singular, más conocida como "cosmovisión" Esta comunicación tiene como objetivo en primer lugar, profundizar el análisis de las diferentes visiones del mundo contradictorias que sobreentienden la expasión actual del turismo internacional y el modo de vida de estos pueblos, además del análisis de violaciones de sus derechos fundamentales en este contexto. Nos dirigimos enseguida al análisis de las experiencias positivas existentes sobretodo a nivel local o nacional, basadas en principios de co-gestión con los pueblos autóctonos o de autogestión, y que nos reenvían a la responsabilidad del turismo internacional.

Promoted in the 1960s as factor " of development" by the international organizations such as the World Tourism Organisation, the International Monetary Fund, the World Bank, legitimized in the 1970s by humanist and environmental bases, then more recently as "equitable, responsible and durable", or declined under diverse forms as the ecotourism, the development of international tourism, as an important source of currencies for "developing countries", remains nevertheless the reflection of an insidious reality less known: the social, economic, cultural and environmental imbalances that it causes to those who are called in french " peoples autochtones", (indigenous people). The specificity of these people has been recognized and is the object for some years of a growing attention on the international level: in spite of a great cultural, political, economic and social diversity depending on continents, they share the same relation with their "earth" or their "territory" completely singular, which we call in a broader meaning " cosmovision This communication aims first at looking further into the different or contradictory visions of the world that underlie the current expansion of the international tourism and the way of life of these people, then states attacks made to their fundamental rights in this context. It wonders then about positive experiences existing essentially at the local or national level, based on principles of joint management with the indigenous people or self-management, but which underline the responsibility of international tourism.

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