16 septembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pierre-Marie Héron, « Giono et les écrivains prolétariens », Presses universitaires de Perpignan, ID : 10.4000/books.pupvd.9216
Giono aimait à répéter après-guerre qu’il avait inventé de toutes pièces, dans son œuvre romanesque d’avant-guerre, un Sud imaginaire, par exemple dans les entretiens radiophoniques avec Jean Amrouche et sa sœur diffusés en 1953, ou dans la préface de 1962 aux « Chroniques romanesques ». Cependant il n’en a pas moins mûri l’essentiel de cette œuvre « panique » dans des années qui, occupées de l’Histoire et de ses tumultes, ont aussi été en littérature, jusqu’en 1934 au moins, celles de débats...