4 octobre 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Cécile Duvignacq-Croisé, « Conclusion », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.117968
Certains révolutionnaires avaient voulu ouvrir l’espace civique et social aux deux genres. Condorcet, dans son article de juillet 1790 « Sur l’admission des femmes au droit de cité » et son projet d’enseignement, s’était associé aux revendications d’Olympe de Gouges. Mais, 1791 avait exclu les femmes de la sphère politique et le Code civil de 1804 avait consacré leur incapacité juridique. Jusqu’en 1880, si l’État n’avait pas développé l’éducation féminine, la laissant aux familles et aux cong...