2 février 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
David Galand, « De la marginalité de la cocotte : l’odeur de la demi-mondaine dans Nana de Zola », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.11852
« (…) ces fumets, qu’on tient secrets,Du sexe et des entours (…) »Paul Verlaine, « Goûts royaux » À quelle présence mystérieuse le personnage éponyme accède-t-il dans Nana (1880) d’Emile Zola ? Par quelle qualité ou selon quelle modalité cette présence s’impose-t-elle avec tant d’évidence au lecteur ? Car Nana, dans le creux que fait résonner l’écho des deux syllabes de son nom, parvient à combler un vide, le temps de la narration. La lecture du roman achevée, Nana aura passé, entre l’attente...