Les mouvements des musiciens dans l’Antiquité

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19 septembre 2019

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Annie Bélis, « Les mouvements des musiciens dans l’Antiquité », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.119391


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Les musiciens professionnels, en récital ou en concours, cédaient-ils à leur seule impulsion en se laissant entraîner au mouvement par les airs qu’ils étaient eux-mêmes en train de jouer ? L’esthétique musicale de l’Antiquité n’était-elle qu’auditive, ou bien comportait-elle aussi une part de spectacle visuel ? Si oui, sous quelles formes et dans quelles limites ? L’excellence des prestations se jugeait non seulement par la beauté de la musique vocale ou instrumentale, mais aussi par l’élégance et le raffinement de la gestuelle, dans laquelle toute la parure ordonnée des musiciens, leur κόσμος, était impliquée. Telle était la κίνησις propre aux musiciens, pendant leurs déplacements, en montant sur leur estrade, et pendant qu’ils y officiaient. Torse, pieds, jambes, poignets, visage et nuque, chaque partie du corps est mise en mouvement au moment approprié, de façon appropriée, et avec l’ampleur appropriée. Cependant ces mouvements ne pouvaient jamais aller jusqu’à la danse en raison de l’étroitesse du bèma sur lequel s’installait l’instrumentiste.

Could the professional musicians move while they played? We can ask if the musical aesthetics in Antiquity were connected only with audition or also with a visual performance. We recognize a fantastic performance by beautiful vocal or instrumental music and the beauty of gesture, which were connected with the kosmos of musicians. It was the kinesis of musicians, during their moving, when they went up to the bèma and when they played at this place. Torso, feet, legs, wrists, face and nape, all the parts of their body were moving at the right moment, with appropriate style and with appropriate width. But these movements could never fall in dance because of the bèma, whose platform, on purpose, prevented large movements.

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