1 octobre 2019
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Jean Salvat, « Apogée et décadence du discours politique de la noblesse libertine à travers la poésie fugitive de l’Almanach des Muses (1774-1794) », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.129903
« Sommes-nous princes ou poètes ? » Assis à la table du prince de Conti, qui comme lui fait des vers, le duc de Sully, en cette fin d’année 1715, s’interroge, avec la fierté teintée d’amusement qui sied à son rang, sur l’attrait de plus en plus impérieux d’une nouvelle passion nobiliaire : la versification. L’alliance entre la noblesse et les lettres est ancienne. Les deux entités se sont nourries l’une de l’autre au fil des siècles. La première trouvait à travers l’esthétique du verbe une ma...