15 juillet 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Joël Mouric, « Conclusion de la première partie », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.137103
Il faut donc attendre 1943 pour voir dans les écrits de Raymond Aron une conception personnelle de l’Europe. Celle-ci aurait pu constituer un retour à l’idée européenne, puisque, dès 1926, le jeune Aron s’était présenté comme un partisan de l’unité politique de l’Europe. Pourtant, ce premier engagement était hésitant, il était avant tout pacifiste. D’où l’adhésion assez tiède aux thèses de la Pan-Europa, conjointement à l’intérêt pour la SDN. Ce premier européisme d’Aron ne résiste pas au spe...