15 juillet 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Joël Mouric, « Conclusion », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.137148
« Sur l’avenir de l’Europe, je ne conclus pas, je ne prophétise pas, j’interroge. » La conclusion de Raymond Aron dans les Mémoires semble conforter la thèse de son euroscepticisme et, de fait, sa philosophie a eu dès le début une réputation de scepticisme. Que l’auteur de L’Opium des intellectuels ait, en 1955, salué l’avènement du temps des sceptiques, voilà qui confortait encore la thèse du scepticisme aronien. Or, dans Paix et guerre entre les nations, Raymond Aron avait mis en garde cont...