10 juillet 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Catherine Lacaze, « Du caudillo à l’anti-héros (1829-1842) », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.138607
De son vivant, Morazán a généré des passions, en étant adulé ou exécré. Avec son entrée dans la capitale guatémaltèque en 1829, ses partisans le considèrent comme l’unique caudillo capable de consolider l’union et la paix en Amérique centrale. Alors qu’il occupe le poste de président de la République fédérale, une lutte de pouvoir l’oppose au Guatémaltèque R. Carrera. La défaite militaire du premier en 1840 a conduit à célébrer le second comme le « caudillo adoré des peuples ». Cette perspect...