12 janvier 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Clémence Jacquot, « « J’ai tant aimé les Arts que je suis artilleur » : la syntaxe poétique d’Apollinaire « change-t-elle de front » pendant la guerre ? », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.153292
« J’ai tant aimé les Arts que je suis artilleur », c’est par cette affirmation volontairement provocatrice que se définit Apollinaire, dans un poème épistolaire de 1915, en affirmant conjointement ses aspirations esthétiques et son nouveau statut d’engagé volontaire de la Grande Guerre. L’ambivalence de la formule donne le ton du cycle guerrier du recueil Calligrammes, comme en témoignent les premiers vers de « Fête » : Feu d’artifice en acier Qu’il est charmant cet éclairage...