9 juillet 2015
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Nicole Gonthier, « Malestru, malastru, matru », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.16872
L’origine du mot que découvre l’étymologie est male-astrucum (pour astrosum), c’est-à-dire « né sous une mauvaise étoile ». En dépit de la christianisation accomplie, l’idée subsiste que l’homme subit les lois de l’univers, microcosme et macrocosme n’étant que les deux aspects de la Création divine. L’astrologie est donc reconnue comme une science et l’on admet que le destin d’un homme puisse se lire dans la position des étoiles et des planètes. Auprès des rois, les médecins se font astrologu...