15 décembre 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Michel Brix, « Beuglant, Gérard, Aloysius, Fritz, Nerval et Cie : Gérard Labrunie et ses doubles », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.178269
En France, la mode des pseudonymes s’est rarement aussi bien portée que pendant la première moitié du xixe siècle. Balzac, Stendhal, George Sand et Nerval, pour ne citer qu’eux, offrent chacun un évident témoignage de cette tentation qu’éprouvent les écrivains de ne pas se présenter au public sous les atours communs et ordinaires du signalement de l’état civil. Ainsi, dans la carrière littéraire de Nerval, la référence à l’état civil a été très rapidement abandonnée. Elle n’est pas totalement...