7 mars 2024
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Pauline Carminati, « Chapitre VIII. Un « art ultramontain » ? », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.196322
En 1867, l’abbé Jean-Hippolyte Michon faisait paraître de manière anonyme Les odeurs ultramontaines en réponse aux Odeurs de Paris publiées peu de temps avant par le journaliste catholique Louis Veuillot. En marge de ses contemporains, le prêtre menait un combat militant pour l’église gallicane, s’opposant au pouvoir de Pie IX et à ses partisans, « secte dangereuse connue sous le nom de parti ultramontain », dont Veuillot était l’un des porte-parole. Michon condamnait en effet les « idées re...