Desire and Creative Inspiration: John Fowles’s Muse

Fiche du document

Date

22 mars 2024

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://www.openedition.org/12554




Citer ce document

Julie Depriester, « Desire and Creative Inspiration: John Fowles’s Muse », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.196919


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In the fiction of John Fowles (1926-2005), inspiration takes shape in the vision of a woman, desired by the male protagonist as well as, according to Fowles himself, the writer. The desire the woman arouses drives the artist to create. The woman in question is an idealised character, percipient and instinctive. Yet, caught in the male gaze, including the narrator’s, she is reified. In Fowles’s novels, the muse is often embodied by a princess inhabiting the realm of a childhood worthy of Meaulnes. As such, the woman/muse must remain elusive, since consummation implies closure. This explains why Fowles’s works generally offer either multiple, or inconclusive, endings. The focus of this article is on one of Fowles’s most neglected works, Mantissa, which theorises the link between writing and sexuality.

Dans les romans de John Fowles (1926-2005), l’inspiration prend forme dans la vision d’une femme désirée par le protagoniste masculin ainsi que, selon Fowles lui-même, par l’écrivain. Le désir que la femme suscite pousse l’artiste à créer. La femme en question est un personnage idéalisé, clairvoyant et instinctif. Pourtant, prise dans le regard des hommes, y compris celui du narrateur, elle est réifiée. Dans les romans de Fowles, la muse est souvent présentée comme une princesse habitant le royaume d’une enfance digne de Meaulnes. En tant que telle, la femme/muse doit rester insaisissable, car la consommation implique une clôture. Cela explique pourquoi les œuvres de Fowles offrent généralement des fins soit multiples, soit peu ouvertes. Cet article se concentre sur l’une des œuvres les plus négligées de Fowles, Mantissa, qui théorise le lien entre l’écriture et la sexualité.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en