3 octobre 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Bei Huang, « Chapitre III. Avant de faire voir, voir les apparences fuyantes du monde », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.29270
Depuis leur premier entretien en juin 1909 en Chine et jusqu’à leur dernier échange épistolaire avant la mort de Segalen, un nom résonne toujours de près ou de loin, les accompagnant dans chacune des étapes de leur discussion : c’est Arthur Rimbaud, ce « voyant » admiré par nos deux poètes. Dans sa lettre du 12 février 1915 à Segalen, Claudel écrit : « Il n’est pas un homme sincère, descendu à une certaine profondeur, qui ne puisse prendre à son compte les déchirantes exclamations de Rimbaud ...