Victor Hugo : espace et politique (jusqu'à l'exil : 1823-1852)

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11 juillet 2016

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Franck Laurent, « Victor Hugo : espace et politique (jusqu'à l'exil : 1823-1852) », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.29403


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Résumé Fr

« Hugo est fou ! » Le 17 juillet 1851, sur les bancs de l’Assemblée législative, on put entendre cette exclamation indignée, au milieu d’un « long éclat de rire à droite ». À la tribune, celui qui n’était encore ni barbu, ni exilé, venait de saluer « cet immense édifice de l’avenir, qui s’appellera un jour les États-Unis d’Europe ! » Oui, Hugo est fou. Car sa vision de l’Europe, n’en déplaise aux récupérations commémoratives, n’a pas grand-chose à voir avec le consensus mou qu’on tente d’imposer aux Européens depuis plusieurs décennies. Cette vision est de celles qui contraignent à rouvrir toutes les grandes questions échues au politique : État, souveraineté, Nation, empire, peuple, civilisation – plus rien de tout cela n’est clair dès qu’on le pense en vue de l’Europe. Et ce sont ces questions qu’il faut aborder pour suivre la pensée hugolienne, pensée politique, et pensée de l’espace. Pensée originale, et bien de son époque. Issue de cet âge romantique riche de ses bricolages, fertile en inventions, et dont notre présent, déboussolé et un peu morne, pourrait peut-être, avec quelque profit, s’inspirer. Sans négliger les discours politiques et les réflexions théoriques, c’est surtout une « pensée en littérature » que l’on tente ici de retracer, forgée dans les romans, le théâtre, la poésie. Pensée souvent plus étonnante, plus radicale, plus cohérente aussi, que bien des propos plus autorisés, et apparemment plus « sérieux ». Jean Monnet aurait dit : « Si c’était à refaire, je commencerais par la culture. » Certes. Mais, tout bien pesé, cette culture est une aventurière. Et Victor Hugo nous en donne une idée.

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