18 juillet 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Suzanne Allaire, « 3. Lorand Gaspar : le glissement des images dans la parole nomade », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.31057
On sait la haute conception qu’a Lorand Gaspar de la poésie : parole dénudée, érodée, née d’un long travail d’ablation. Et parole dénudante, labour de la pensée en quête sur « les pistes de nuit » d’une lueur qui se dérobe : « Ce que cherche ma parole sans cesse interrompue, insuffisante, inadéquate, hors d’haleine, ce n’est pas la pertinence d’une démonstration, d’une loi, mais la dénudation d’une lueur imprenable, transfixiante, d’une fluidité tour à tour bénéfique et ravageante. Une respi...