11 juillet 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Bertrand Gervais et al., « Le Bardo littéraire, ou le fardeau de la preuve », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.35068
La mort appelle un imaginaire de la fin. Un imaginaire qui, pour ne pouvoir s’exprimer de façon franche, du moins en Occident, est souvent réduit à des manifestations stéréotypées, à des formes qui, entrées dans la culture populaire, ont perdu tout aspect menaçant. Notre connaissance de la mort est teintée d’un déni, comme le signale Louis-Vincent Thomas, d’un refus de l’affronter qui passe par son éloignement de plus en plus important des lieux mêmes de la vie, mais aussi par un malaise qui ...