De l’Orbis sensualium pictus (1658) aux premiers albums du Père Castor (1931) : formes et fonctions pédagogiques de l’image dans l’édition française pour la jeunesse

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8 juillet 2016

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Annie Renonciat, « De l’Orbis sensualium pictus (1658) aux premiers albums du Père Castor (1931) : formes et fonctions pédagogiques de l’image dans l’édition française pour la jeunesse », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.35210


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En dépit du statut controversé de l’image dans la tradition scolaire française, face à l’autorité de la parole magistrale et à la légitimité de l’écrit, l’enseignement visuel s’est développé en France, et plus largement en Europe, à partir des xvie-xviie siècles, dans le sillon d’Érasme qui fut le premier à vanter, dans son traité d’éducation De pueris, publié en 1529, les atouts de l’image pour l’apprentissage et la mémorisation des fables et l’acquisition du vocabulaire : « Quant aux fables...

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