19 juillet 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Christiane Mervaud, « Voltaire et la pratique testamentaire de l’épître « À Horace » (1772) », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.35431
« Un poète, c’est de Voltaire, et puis qui encore ? de Voltaire ; et le troisième ? de Voltaire ; et le quatrième ? de Voltaire », reconnaît à contrecœur le Neveu de Rameau. La postérité, plus sévère, voit en Voltaire un épigone du classicisme, parfois même un cas d’école illustrant de manière significative ce que l’on a appelé la crise de la poésie au xviiie siècle. Or, le besoin de rimer est vital pour Voltaire. De passage à Cirey en 1738, Madame de Graffigny rapporte cette anecdote. Elle e...