18 juillet 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Marc André Bernier, « Lectrice libertine, lectrice philosophe », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.35614
Lire, « c’est partager une émotion, morale ou sensuelle », du moins si l’on en juge par le roman libertin du xviiie siècle qui, plus que tout autre genre peut-être, se plaît à mettre en scène les effets de lecture qu’il programme et orchestre. Pour s’en convaincre, ouvrons par exemple les Sonnettes, ouvrage licencieux que Guiard de Servigné fait paraître en 1749, et transportons-nous un instant dans la chambre d’Éléonore, jeune personne que le marquis D***, narrateur du roman, observe à la d...