Les journaux de la vie littéraire

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19 septembre 2016

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Jean Balcou et al., « Les journaux de la vie littéraire », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.38887


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Les journaux de la vie littéraire participent de la grande entreprise biographique du XIXe siècle qui a voulu faire vivre la littérature au quotidien en l’incarnant dans des auteurs de chair, personnages de plus en plus médiatisés à un moment où le champ littéraire gagnait en autonomie. Les Goncourt créent une forme nouvelle, héritière des mémoires, en écrivant leur fameux journal qui allait susciter tant de vocations de diaristes chez les hôtes du Grenier. Désormais la vie littéraire se reflète dans le kaléidoscope des journaux qui évoquent cénacles et réseaux avec leurs rites et leurs conversations, et qui croquent les portraits des grands et petits artistes contemporains. Les journaux d’une époque tissent entre eux de constantes, subtiles et passionnantes correspondances. Ce volume les fait se répondre, nous faisant entendre les voix alternées des Goncourt, de Rosny, Descaves, Primoli, Régnier, Matthieu Galey et Brenner. Les journaux prennent des formes plus ou moins abouties : cahiers, simples carnets de notes, journaux qui cultivent le style naturel ou l’écriture artiste. À côté des journaux devenus des classiques, nombre de témoignages essentiels restent encore à l’état de manuscrits. Cet ouvrage a voulu présenter plusieurs de ces grands textes non publiés et en donner des extraits significatifs : journaux de Descaves, de Rosny, de Maury, de Primoli, de Romain Rolland. L’étude de ces vastes corpus permet de dégager une poétique du journal de la vie littéraire. Ces œuvres ont manifestement un intérêt esthétique qui ne doit pas faire oublier leur valeur documentaire pour des historiens de la littérature ou des représentations. Témoignage sur la vie littéraire, le journal est aussi une fantasmagorie, où réapparaissent les acteurs d’un monde disparu refaçonné par un diariste démiurge au gré de ses fantasmes.

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