19 septembre 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Nicolas Denavarre, « Maria Van Rysselberghe, Les Cahiers de la Petite Dame. « Une inlassable curiosité du visage humain » », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.38940
Le 11 Novembre 1918, alors que la France est en liesse, que les festivités se multiplient, que les bals populaires fleurissent spontanément un peu partout, Maria Yan Rysselberghe s’installe à sa table de travail au Lavandou, dans la résidence de son mari le peintre Théo Van Rysselberghe, et rédige la première de ses « Notes pour l’histoire authentique d’André Gide ». Cet apparent détachement n’est en rien une manifestation de mépris pour l’enthousiasme populaire tel que peut l’exprimer un Léa...