19 septembre 2016
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Philippe Heuzé, « L’arbre, le corbeau et l’hermaphrodite », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.40031
Quand on contemple au Louvre la tête d’Agrippa, l’austère ministre d’Auguste, cet impressionnant condensé de vertus et de rigueur romaines, on ne sent pas le personnage très disposé à s’abandonner aux folles rêveries de la métamorphose. Ces Romains, si positifs, si concrets, ne devraient pas avoir marqué trop d’intérêt pour cette instabilité des formes et des êtres : un chat s’appelle un chat. Pourtant deux chefs-d’œuvre de leur littérature ont ce mot pour titre, en prose, le roman d’Apulée, ...