19 septembre 2016
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Pascal Rannou, « Les Amours jaunes de Tristan Corbière : une stylistique du palimpseste », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.40090
C’est en 1883 que Verlaine fit découvrir aux lecteurs de la revue Lutèce le recueil étonnant d’un poète mort à trente ans seulement en 1875 : Les Amours jaunes de Tristan Corbière sortaient de l’oubli pour gagner une certaine notoriété, qui restera toutefois limitée jusqu’aux années 1960. La dignité de « poète maudit », dont Verlaine avait drapé Corbière, est en effet juste et aliénante. Qu’un poète meure inconnu à trente ans justifie l’étiquette. Mais celle-ci l’enferme aussi durablement dan...