4 juillet 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Nelly Labère, « « Retiens la nuit pour nous deux… » », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.47130
« Ay !qu’ieu aug que li guaita cria :“Viasus ! qu’ieu vey lo jorn venirapres l’ alba.” »« Ah !j’entends que le guetteur crie :“Allons,debout ! je vois le jour arriver après l’aube.” »Us Cavaliers si Jazia. Au cri du guetteur, les amants se réveillent. Le cri interrompt la nuit. Le cri signe l’entrée du jour. Il est la déchirure de l’entre-deux. Il est l’aube. Du son à la chanson, l’aube devient un espace lyrique où le cri dit la séparation de la nuit et du jour dans la déchirure des astres, d...