18 avril 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Gilbert Gadoffre, « Claudel et la Chine du Tao », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.52192
Entre les deux écoles de sagesse de la vieille Chine, Claudel ne tient pas la balance égale : c’est le taoïsme qui l’attire. Il aime à citer Lao-tseu, il s’amuse à égarer ses lecteurs parmi les paraboles et les boutades de la littérature taoïste, alors que Confucius n’a droit qu’aux railleries et au silence. Il prend d’ailleurs grand soin de ne voir dans le taoïsme qu’une école de pensée. Pas la moindre allusion, dans ses écrits de Chine, à la sorcellerie taoïste, aux prêtres tao-cheu, nécrom...