17 avril 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Toshihiro Kokubu, « L’autoportrait imaginaire : le paradoxe de l’écriture chez Raymond Roussel », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.52675
Quel œil peut se voir soi-même ?Stendhal, Vie de Henry Brulard Le je roussellien Raymond Roussel dit souvent je. Il écrit presque toutes ses œuvres, à l’exception des pièces de théâtre, à la première personne. Mais ce je narrateur est un personnage mystérieux car il n’a ni nom ni statut précis dans l’histoire, dans le groupe des personnages auquel il appartient, et son apparition dans le récit n’est pas abondante : dans Impressions d’Afrique comme dans Locus solus, le narrateu...