Allégories cellulaires dissidentes chez Liszt, lecteur de Dante : au fil des sens cachés d’une Psychomachie musicale

Fiche du document

Date

26 avril 2019

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess




Citer ce document

Pierre Maréchaux, « Allégories cellulaires dissidentes chez Liszt, lecteur de Dante : au fil des sens cachés d’une Psychomachie musicale », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.53714


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le poème pianistique de Liszt « Après une lecture de Dante » est communément présenté comme une allégorie musicale de la Divine Comédie. Ce concept pose d’emblée le problème de la signification. Pour mieux l’appréhender, il faut analyser l’œuvre en suivant le fil de sa composition rhétorique et en dégageant dans le texte différentes allégories cellulaires à partir desquelles le discours se développe. Ces motifs se prolongent, fusionnent et entrent continuellement en conflit. Le poème devient alors une psychomachie musicale. L’allégorie étant une figure de rhétorique ainsi qu’une figure de pensée, elle pose toujours, dans l’imaginaire musical, la question de la signification : il n’y a a priori dans cette musique aucun sens obvie. Pourtant l’allégorie lisztienne tire toujours son sens d’un ailleurs ; et des références issues de l’intertextualité lisztienne viennent construire la signification a posteriori et édifier un système poétique de haute portée spirituelle.

Liszt’s pianistic poem Après une lecture de Dante is generally presented as a musical allegory of the Divine Comedy. From the start this concept raises the issue of meaning. In order to understand it better, any analysis of the work must follow the thread of its rhetorical composition and distinguish within the text many core allegories from which the musical discourse develops. These motifs strech each other out, merge and are in constant conflict. The poem thus becomes a musical psychomachia. Since allegory is a figure of speech as well as a figure of thought, it always raises the issue of significations; there is, at first glance, no obvious meaning in this music. Yet, Lisztian allegories always draw their meaning from elsewhere: and references stemming from the Lisztian intertextuality contribute to the creation of meaning after the fact and erect a poetic system of elevated spirituality.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en