4 juin 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Isabelle Le Boulanger, « Conclusion », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.89572
Si les archives judiciaires se font peu l’écho des abus sexuels commis sur les enfants avant les années 1840, c’est parce que ce crime, longtemps perçu comme un délit sans victime, par conséquent sans sentence, n’était pas dénoncé publiquement. Ce type de violence était d’abord envisagé comme une atteinte à la société dans son ensemble beaucoup plus qu’envers l’enfant en lui-même. Porter plainte, c’était attenter à la cohésion du village tout entier. Aussi, cette démarche ne se justifiait que...